Publié le 04 juil 2022Lecture 1 min
De la nécessité d’ablation des filtres caves optionnels et de la difficulté du suivi des patients…
Colas TCHÉRAKIAN, Service de pneumologie, hôpital Foch, Suresnes ; Centre de compétence des déficits immunitaires ; Centre de référence des éosinophiles (CEREO)
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Un homme de 41 ans se présente pour douleur basithoracique gauche fébrile (38,6 °C). Il est éthylique chronique connu des urgences. L’angioscanner montre une fracture (spontanée selon un interrogatoire compliqué) de rate et des embolies pulmonaires multiples. Pas de thromboses des membres inférieurs au Doppler.
Devant la contre-indication absolue aux anticoagulants et la bonne tolérance hémodynamique de l’embolie pulmonaire, un filtre cave optionnel est posé.
On appelle ce type de filtre « optionnel » car ils peuvent être selon l’évolution enlevés ou laissés en place. Ici il y a une indication à le retirer dès qu’une anticoagulation efficace pourra être instaurée. Or, le patient a été perdu de vue…
C’est un problème, car la présence d’une filtre augmente le risque thrombotique des membres inférieurs, il ne doit donc jamais être laissé en place sans indication spécifique, ce qui est trop souvent le cas. Habituellement, nous donnons le rendez-vous d’ablation à la sortie du patient pour éviter les ratés, mais à l’impossible nul n’est tenu. Le patient ne s’étant pas présenté malgré de multiples rappels…
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