Le surpoids n’est pas un problème de poids, c’est un problème immunitaire
On a redécouvert que la graisse ne se résume pas à des sacs d’adipocytes remplis de lipides. Les adipocytes sont de puissants sécréteurs de cytokines qui influent sur l’immunité. L’obésité est avant tout une maladie systémique pro-inflammatoire avec des réponses immunitaires inadaptées. Cela nous a été violemment rappelé par les infections grippales H1N1 puis avec le Covid, responsables de tableaux catastrophiques chez les personnes obèses avec un taux important de passage en réanimation et de décès. L’obésité module largement l’immunité et, en plus de modifier la réponse anti-infectieuse, elle augmente le risque de cancer et de maladies auto-immunes. En dehors des complications mécaniques tel les troubles musculo-squelettiques, l’obésité est responsable d’aggravation des maladies immunitaires comme l’athérome, le diabète mais aussi l’asthme, l’allergie, la dermatite atopique ainsi que la survenue de maladies auto-immunes comme la polyarthrite rhumatoïde.De plus, elle diminue la réponse aux traitements ciblant la voieT2 en renforçant la voieTh17. Nous avons tous noté cette réponse amoindrie des anti-T2 chez les patients obèses. À l’inverse, nous avons pu sevrer des biothérapies chez des patients ayant retrouvé un poids normal.
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