Merci !

Le 12 mai était la Journée de l’inirmière. L’occasion de remercier un corps de métier qui a été malmené par cette pandémie. Pour mémoire, l’infection a été trois fois plus fréquente dans ce corps de métier que dans la population générale. De la lassitude, il y en a. Avec la moitié des inirmières qui pensent à quitter leur poste à l’hôpital et un tiers d’entre elles leur activité en libéral. C’était ici l’opportunité de les remercier, ça n’augmentera pas leur revenu, mais c’est au moins la reconnaissance par ceux qui travaillent à leur côté, de l’importance de leur travail quotidien. En mai, il y avait aussi la Journée mondiale de l’asthme. Passée à la trappe, derrière la Covid. Cette maladie respiratoire touche pourtant plus de 4 millions de Français. Ici on ne peut que rappeler la distance qu’il reste à parcourir pour achever de contrôler cette maladie, car le constat est rude : depuis plus de 10 ans, moins d’un patient sur deux est contrôlé. Sans parler du niveau de décès et du taux de passage aux urgences qui stagnent. Pourtant, de nouveaux traitements de l’asthme sortent encore cette année, avec une panoplie qui va du traitement inhalé à la biothérapie. Le chaînon manquant pour faire que cet arsenal thérapeutique soit eficace ? L’éducation thérapeutique ! Alors que nous avons été prompts à nous engager derrière les diabétologues dans cette ère thérapeutique, elle stagne faute de moyens. L’éducation thérapeutique prends du temps et coûte cher. Tant qu’il ne sera pas rentable d’en faire, nous peinerons à augmenter l’observance thérapeutique. Car, malgré l’énergie et la bonne volonté, l’argent reste le nerf de la guerre !