Publié le 12 juin 2023Lecture 1 min
BPCO, ACO, TVO fixé ou BPCO-T2 ?
Colas TCHÉRAKIAN, Service de pneumologie, hôpital Foch, Suresnes ; Centre de compétence des déficits immunitaires ; Centre de référence des éosinophiles (CEREO)
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• Le cas N°1 est celui d’un jeune adulte de 30 ans en 2018. Il s’agit d’une dysplasie bronchopulmonaire. Le TVO est sévère, fixé et n’a pas de perspective d’amélioration par un traitement bronchique anti-inflammatoire. Même s’il répond à la définition de BPCO précoce, on lui préférera la dénomination de TVO fixé. Ce patient est actuellement sur liste de transplantation en raison d’un aggravation avec HTAP.
• Le cas N°2 est celui d’un fumeur actif de 52 ans avec TVO et emphysème sur le scanner. Antécédent d’asthme atopique de l’enfance. Pas de marqueur T2 périphérique (éosinophilie < 100), non exacerbateur. Le NO exhalé est bas (5 ppb) mais le tabagisme actif diminue le NO. L’administration d’un traitement inhalé contenant un corticoïde inhalé (CSI) va drastiquement améliorer le patient. Le VEMS passe de 25 % à 40 % mais surtout avec diminution majeure de la distension de 173 à 112 % s’accompagnant d’une amélioration de la dyspnée. Ici, c’est la présence d’une éosinophilie bronchique sur les expectorations induites qui permettaient de prédire l’amélioration clinique. Un test thérapeutique aurait pu également être proposé, sous réserve de retirer le CSI en cas d’absence d’amélioration à l’issue du test. Ce patient sera classé en BPCO-T2 (ancien ACO, cf. éditorial).
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