Faut-il prescrire une désensibilisation pré- et co-saisonnière ou perannuelle ?

Pour  un traitement pré- et co-saisonnier Dans une étude rapportant des résultats à long terme, le traitement a été mis en place de mi-février à mi-juin, soit 4 mois d’ITSL, avec des résultats très positifs (1). Dans une étude sur le comprimé d’immunothérapie au pollen de graminées, il a été constaté qu’il fallait débuter le traitement au moins 2 mois avant la saison afin d’observer une amélioration du bénéfice sur les symptômes de plus de 20 % versus placebo (2). Le même traitement débuté 16 semaines avant le début de la saison permettait une réduction du score symptomatique d’un tiers ainsi qu’une réduction du score médicamenteux de 38 %, versus placebo (3). La « limite idéale » d’instauration du traitement serait alors de 16 semaines avant le début prévu de la saison pollinique (4). Pour  un traitement Perannuel Dans ce même article, l’auteur précise que l’instauration de l’immunothérapie devrait avoir lieu « le plus tôt possible après la fin de la saison pollinique précédente »… ce qui reviendrait à un traitement quasiment perannuel. Par ailleurs, une prise quotidienne perannuelle permettrait de réduire les arrêts intempestifs de traitement en devenant une habitude intégrée au quotidien. Communications de  J. Birnbaum, A.-B. Tonnel, J.-F. Fontaine, J. Lévy, N. Pham-Thi, sous l’autorité de E.-B. Morot et de P. Scheinmann. VIIes Rencontres francophones de formation en allergologie (Dakar) : 30 octobre-1 novembre 2008.